OpenAI lève 40 milliards supplémentaires

OpenAI vient d’annoncer une levée de fonds colossale de 40 milliards de dollars, portant sa valorisation à 300 milliards, selon plusieurs sources proches du dossier. Il s'agit de la deuxième plus grande actualité du secteur en 2025, après l'accord de partenariat structurant avec Microsoft. Avec ce montant, OpenAI devient la start-up non cotée la plus valorisée au monde, devant SpaceX.

Cette levée vise à accélérer massivement les capacités techniques et humaines de l’entreprise :

• Renforcement de l’infrastructure informatique : achat massif de GPU, développement de data centers propriétaires, et partenariat renforcé avec Azure.

• Extension des équipes de R&D, notamment sur les modèles GPT, l’agentisation, la sécurité des IA et l’alignement.

• Déploiement de produits IA sur mesure à destination des entreprises, et montée en puissance des outils intégrés dans Copilot.

L’objectif est clair : conserver une avance stratégique face à une concurrence de plus en plus affûtée, qu’elle vienne de Google (Gemini), Anthropic (Claude), DeepSeek ou encore des acteurs open source comme Mistral AI.

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Mistral IA fait un partenariat avec CMA CGM

Dans le secteur du transport maritime, le géant français CMA CGM scelle un partenariat stratégique avec la start-up Mistral AI, pour un montant estimé à 100 millions d’euros. L’objectif : intégrer les modèles de Mistral dans l’ensemble des métiers du groupe, du shipping à la logistique, en passant par ses activités dans les médias (via La Provence ou CMA CGM Médias).

Cette collaboration vise à développer des solutions d’intelligence artificielle sur mesure, dédiées à l’optimisation de la supply chain, à la logistique prédictive et à l’automatisation des processus métiers, afin de rendre la chaîne d’approvisionnement plus fluide et compétitive.

Déjà alliée à Stellantis, France Travail ou encore l’AFP, Mistral multiplie les partenariats avec des acteurs stratégiques français. Avec CMA CGM, la start-up ouvre un nouveau front industriel, renforçant ainsi sa présence dans des secteurs à forte intensité opérationnelle.

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Elon Musk accusé de censure sur Grok

Grok, un outil d’IA lancé par Elon Musk et suivi par plus de 200 millions de personnes, est accusé d’avoir faussement signalé un journaliste français pour « fake news ». Cet incident soulève des interrogations sur la fiabilité des systèmes d’IA lorsqu’il s’agit de distinguer la désinformation de faits avérés.

Les spécialistes alertent également sur les risques de biais algorithmiques, de manipulation de l’opinion et de manque de transparence dans le fonctionnement de ces technologies. Dans un contexte où les plateformes numériques influencent fortement le débat public, la question d’une modération éthique et d’une régulation adaptée se fait toujours plus pressante.

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Trump hausse les droits de douane, les marchés chutent

Les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump (jusqu’à +54 % sur la Chine) font trembler les marchés financiers. Plusieurs entreprises high-tech subissent des pertes importantes, tandis que l’incertitude quant aux échanges commerciaux affecte directement la production de composants stratégiques et la collaboration internationale.
En plus de pénaliser la compétitivité à court terme, ces taxes risquent de peser sur les capacités de R&D à long terme. De nombreux observateurs craignent que les tensions commerciales ne freinent l’essor de l’IA, un domaine particulièrement dépendant de l’approvisionnement en technologies de pointe et d’un environnement de recherche ouvert.

En l’espace de seulement quelques jours, l’action Nvidia a déjà cédé près de 8 % en Bourse, effaçant plusieurs milliards de dollars de capitalisation et illustrant la nervosité du marché face aux nouvelles taxes imposées par Trump.

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OpenAI et Ghibli : les incertitudes juridiques autour du droit d’auteur

En l’espace de 24 heures, plus de 10 000 images imitant le style du Studio Ghibli ont été générées via la nouvelle fonctionnalité de ChatGPT, un phénomène désormais qualifié de « Ghibli effect ». Sur X (ex-Twitter) et Reddit, le hashtag #GhibliEffect dépasse déjà les 50 000 mentions, tandis que des plateformes comme DeviantArt et ArtStation constatent une hausse de 15 % à 20 % des contenus étiquetés « Ghibli-inspired » sur la même période.

Cette explosion de créations illustre le vide juridique autour de la propriété artistique à l’ère de l’IA : si le Studio Ghibli n’a pas engagé de poursuites pour l’instant, certains juristes rappellent que le droit d’auteur protège des œuvres originales, et que la contrefaçon peut être invoquée lorsque l’imitation reproduit suffisamment d’éléments protégeables (personnages, décors, style narratif).

Toutefois, il demeure complexe de déterminer le seuil où l’« inspiration » devient un délit : dans plusieurs dossiers de jurisprudence récente, notamment aux États-Unis, la définition du « fair use » et le statut légal des créations entièrement ou partiellement générées par IA font déjà l’objet de vives discussions, sans aboutir à un consensus clair. Ainsi, en l’absence de cadre juridique spécifique, le « Ghibli effect » pose la question plus large de la protection de l’ADN visuel d’un créateur à l’échelle internationale, opposant les partisans d’une régulation stricte aux défenseurs d’une liberté d’inspiration artistique.

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